Blog de xByakuren - 鷺とんで白きを残し蓮の花 - Le Blog De Ayame

Bienvenue Sur Mon Blog !

Salut toi ~

Ici est un endroit tranquille,

Asseyons-nous, oublions quelques instants nos soucis,

Et jouons donc !

Le jeu :

- J'apprécie les réponses longues,

de préférence au delà de 200 mots,

et sans autre limite que ton inspiration

- Ne joues pas mes personnages

s'il te plaît, je suis là pour ça.

- J'aime les jeux qui ont du répondant

Surprends-moi, déjoue mes prévisions.

-J'aime aussi beaucoup parler avec toi,

Alors n'hésite pas à m'envoyer des messages

Même s'il ne concernent pas le jeu, j'y répondrais.

Maintenant que tu sais comment je joue,

Installe-toi bien,

Et laissons nos personnages faire le reste.

Rp, ce n'est pas lire et écrire, mais lire et répondre

Quand je relis les vieilles conversations... OMG mais je suis vraiment dingue par moment x'3 !!

Ah, une chose encore, moi, c'est Ayame, ou Aya pour les intimes~

SOMMAIRE GENERAL :

- JE VOUS ADORE

- Pour Ali' et Bri' <3 (dessin)
- Aide ce panda à conquérir le monde!!! (remix)
- Citations de RESURI : NaruSasu , NARUTO , Atsushi KnB (remix) // son blog

SOMMAIRE FICTIONS :

Fiction de Sora (complet) :
- Prologue
- Chapitre 1
- Chapitre 2
- Chapitre 3
- Chapitre 4
- Chapitre 5
- Chapitre 6
- Chapitre 7
- Chapitre 8
- Chapitre 9
- Chapitre 10 (Fin)

Liste RP (12) :

Baalsin (HakuxMakoto / IttokixAbel / BensakuxRin)

xTilidouw (KaixPandore / Emily&La meute d'oiseaux)

RESURI (NarutoxSasuke)

AfterTheStorm (AlexanderxMagnus / SoraxTakeshi&YoruxYuki)

Milaou-RP (AruxYoshiro)

Peepa (JarredxNaoki)

NOWraj (Squalox"Brutus")

Bluelectre (Arthur&La meute d'oiseaux)
sasuxnaru-power (MenmaxNaoki)

SOMMAIRE RP en ligne:

- La Meute d'Oiseaux ~Les Nomades (12 personnages)~
- Naoki Mizuya ~un monstre végétarien~
- Aru Kuroshi ~un adolescent, ou deux~
- Ittoki Nuraï / Haku ~un lycéen trop joyeux~/~un mafieux pas méchant~
- Kai Wonomi ~le trafiquant malgré lui~
- Rin Hanataro ~victime d'une vie~
- Menma Kusaka ~un étudiant pervers~
- Sora Ichi ~l'ange trompeur~
- ... ~attention chien dangereux~

- Narusasu ~fiches~

76 | 1 100

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#Posté le dimanche 19 juillet 2015 14:00

Modifié le samedi 14 avril 2018 06:39

- « Aime-moi lorsque je le mérite le moins, car c'est là que j'en ai le plus besoin »

Gif coup de coeur du moment ! **

Ne sont-t-ils pas mignon ensemble ?

Remix de RESURI

206 | 13

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#Posté le samedi 22 octobre 2016 05:22

🍥Remixe si toi aussi tu aimes Naruto : • Si tu aimes ce manga, si tu aimes un des couples (hétéro ou pas) •si tu aimes les messages et les leçons de vie que ce manga à fait passé parmi tous les épisodes diffusés alors cet article est fait pour toi !🍥 Naruto a été mon premier manga regardé, j'ai en quelque sorte grandit en même temps que lui 🐸

🐸Toi aussi tu aimes Naruto ?🕊

Alors prouve le et : remixe cet article ! 😄

Remix de RESURI

154 | 1

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#Posté le lundi 17 juillet 2017 19:05

-《 Aujourd'hui, je me suis levé avec l'envie de tout changer. J'ai commencé par changer d'avis et je me suis rendormi 》

Remix de RESURI

263 | 1

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#Posté le lundi 17 juillet 2017 12:43

Aide ce panda a conquérir le monde!!!

Aide ce panda kawaii à conquérir le monde!!
Milite pour le pouvoir des pandas!!
Un jour les panda arriveront au pouvoir !!hee ouai^^

Aller postez ce panda sur votre blog pour l'aider à conquérir le monde!!

Remix de Akuminae

704 | 31

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#Posté le jeudi 23 juillet 2015 13:13

Fiction : Chapitre 0 (Prologue)

Chapitre 0 (prologue) : Présence Divine.

Un jour de neige, au cours de l'hiver glacial de 1590, les chemins et routes enneigés étaient devenus impraticables. Dans ce paysage d'un blanc immaculé, personne ne fut capable de distinguer le rayon de lumière blanche qui avait fendu le ciel, en pleine journée, brutal comme un éclair, sans un bruit, aussi éphémère qu'une explosion, pour se perdre au milieu d'un champ et disparaître aussi soudainement qu'il était apparu. Dans ce paysage blanc, il devait y avoir des rangées entières de cultures.

C'est dans ce même champ recouvert par la poudreuse qui tombait depuis des jours déjà qu'en plissant les yeux, s'il y avait eu âme qui vive sur ce coin de planète ce jour-là, on aurait pu apercevoir une forme blanche. Une forme humaine mi-humaine mi-volatile. Un corps comme ceux de chaque être humain pourvu de deux ailes d'un blanc plus éclatant encore que la neige, qui s'étaient enroulées autour de lui lors de l'atterrissage, telles une protection. Alors, lentement, il se redressa avant de déployer ses ailes. Une peau claire et sans défaut recouvrait son corps dépourvu de tissu. Il regarda autour de lui, puis avec un sourire satisfait, fit disparaître ses ailes, dans un nouvel éclat de lumière dont il ressortit habillé de vêtements de vagabonds. Alors, avec ses allures d'adolescent de dix-sept ans, l'être de lumière partit en ville où il entra en contact pour la première fois avec les hommes...

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#Posté le mardi 10 avril 2018 09:37

Modifié le jeudi 12 avril 2018 19:47

Fiction : Chapitre 1

Chapitre 1 : Cadeau du Ciel.

La fin de l'automne arrivait, le deux-mille seizième hiver depuis l'arrivée de Jésus sur Terre pointait le bout de son nez. Il pleuvait, et le campus universitaire de Bordeaux ressemblait à une fourmilière : des centaines d'étudiants grouillaient dans les recoins abrités pour se cacher des pleurs du ciel. C'était la fin de la journée, et chacun s'apprêtait à rentrer chez soi. Certains groupes discutaient sous les abris de bus, et un garçon les regardait plaisanter avec envie, assis sur un banc de l'autre côté de la route, en attendant sa mère sensée venir le chercher, abrité sous un parapluie et son sac posé à côté de lui. Il portait des tennis rouges et blancs un peu salis par la pluie, un jean et un pull à capuche vert mousse. Ses longs cheveux blonds étaient un peu mouillés malgré le parapluie, et il cachait ses mains dans son pull pour avoir moins froid.

Yuki enviait vraiment ces groupes d'étudiants qu'il voyait autour de lui sans faire partie d'aucun. Petit et maigre, il n'était pas bien dans sa peau, et s'intégrer au sein d'une bande, s'il était intelligent et doué dans bien des domaines, n'était pas dans ses capacités. Les regardant distraitement de loin, il finit par croiser le regard de l'un des gars de ce groupe. Alors il se mit à rougir. Cela avait duré quelques secondes durant lesquelles il avait senti son regard se faire aspirer par le sien, sans qu'il puisse rien y faire. Il baissa finalement le regard, très embarrassé. Combien de temps s'étaient-ils fixés ainsi ? Ses yeux étaient si envoûtants qu'il n'en avait plus aucune idée. Il n'osa pas relever la tête, surveillant l'air de rien autour de lui, jusqu'à l'arrivée d'une voiture blanche, neuve. Celle de sa mère. Il se leva donc et monta avec elle en voiture.

- Comment s'est passé ta journée mon poussin ?
- ... Bien, comme d'habitude. Mais tu pourrais arrêter de m'appeler comme ça ?... C'est la honte, sérieux, j'ai dix-neuf ans.
- Tu resteras toujours mon poussin, même à quarante ans. Et, ton devoir ce matin ?
- Je pense que ça va...
- Comment ça tu « penses » que ça va ? Ça veut dire que c'est pas bon c'est ça ?
- J'ai pas dit ça !
- De toute façon tu ne travailles pas assez ! A ce rythme tu vas rater tes études ! C'est trier les carottes que tu veux faire ? A quoi ça sert que je me décarcasse pour que tu puisses faire des études ? Ton père aurait honte s'il te voyait tel que tu es devenu !

Le blondinet ne répondait plus, dans son petit nuage, et n'écoutait plus, laissant la voix de sa mère ne devenir pour son esprit qu'un vague brouhaha lointain. Il repensait à ce garçon, qui riait avec ses amis tout à l'heure. Son regard était si profond, et la couleur de ses yeux si belle... Mais ce n'est pas comme s'il pouvait parler de ça à quelqu'un. Il n'avait aucun ami à qui se confier, et sa mère risquait de lui reprocher d'avoir la tête ailleurs... Tant pis, il le dirait à son père avant d'aller se coucher.

Et le soir venu, c'est ce qu'il fit. Après sa douche, il retourna dans sa chambre, le ventre à moitié plein comme toujours, et s'agenouilla au pied de son lit. Il joignit ses deux mains en posant ses coudes sur son lit et ferma les yeux, avant de prier pour que le Tout Puissant accepte de transmettre ses pensées à son père un soir de plus. Ainsi il pu lui raconter combien son regard l'avait troublé, et comme il regrettait de ne pas être venu lui parler, de ne pas avoir le courage d'aller voir d'autres personnes de son âge. Finalement, il se glissa dans son lit pour dormir jusqu'au lendemain.

A son réveil, il se rendit compte qu'il n'avait pas fermé les volets. Il se redressa alors et aperçu de la neige dehors. Yuki resta alors à contempler ce paysage tout blanc , ébahi. C'était beau...

Un pantalon, un pull et un manteau, deux chaussettes et deux chaussures, une pomme et son sac, le voilà parti pour le campus. Il préférait y aller à pieds, puisqu'il ne pleuvait pas. Et puis, moins il voyait sa mère, mieux il se portait... Il fallait croire qu'il était du genre à aimer être seul, puisque, après tout, même la compagnie qui lui était offerte, il la refusait. Sa timidité était bien un prétexte... Il arriva au campus en même temps que bien d'autres. A ce moment, il se remit à neiger. Alors, probablement pour regarder la neige recouvrir les traces de pas qu'il avait laissées à son passage, il s'était retourné, et retrouvé nez à nez avec le garçon de la veille, qui semblait tout aussi surpris que lui. Alors qu'ils n'étaient cette fois qu'à un mètre l'un de l'autre, le blondinet ne pu s'empêcher de le détailler. Il avait des traits marqués, et masculins, c'était intimidant, mais il était sacrément beau, et son regard vert, d'une vivacité que le brun de ses cheveux ne faisait qu'intensifier, était comme un gouffre sans fond dans lequel il voudrait tomber éternellement. Le garçon sourit alors et s'apprêta à dire quelque chose, mais Yuki réagit plus rapidement.

- D-désolé !

Et le voilà qui se carapatait dans le bâtiment le plus proche sans demander son reste. Il se rendit aux toilettes. Son coeur battait vite, il avait chaud... En tentant de se calmer, il aspergea son visage d'eau pour se rafraîchir. Il l'avait vraiment échappée belle...

Il ne sortit que pour se rendre directement en cours, et ne revit pas le beau garçon ce jour-là, tentant de se concentrer dans ses cours, comme toujours jusqu'à lors. La journée prit fin, et il rentra chez lui. Les jours suivants, il ne le revit pas, et commença peu à peu à oublier son existence.

Une semaine passa ainsi, et deux. Lundi arriva une fois encore. Contrôle le matin, et l'après midi, cours. Sortie des cours, comme toujours, chacun échangeait ses impressions sur le devoir surveillé hebdomadaire, avant que n'arrive le bus des uns des autres. Il faisait beau, malgré le froid, alors Yuki avait demandé à sa mère de ne pas venir le chercher afin de rentrer seul. Il sortit du campus, avant que son nom ne retentisse. Il n'avait pas réagi, la première fois, avant qu'on ne le répète plusieurs fois. Intrigué, il regarda autour de lui, avant de le voir, lui.

Au départ, Yuki avait tenté de s'échapper une fois encore, mais son bras fut saisi de force par une main grande et chaude. Surpris, il se retourna pour faire face à ce mec qui lui avait fait tant d'effet lorsqu'il l'avait vu quinze jours plus tôt.

- Pourquoi tu t'échappes comme ça à chaque fois ?...

Yuki, hostile par précaution, ne répondit pas, se contentant de le fixer durement. Le brun, un peu décontenancé, lâcha son bras avant de soupirer un peu, regardant ailleurs.

- Désolé, c'était brusque comme approche... Mais j'arrête pas de penser à toi depuis l'autre jour, je ne te connais pas vraiment mais j'arrive pas à t'oublier. Je...

Il regarda Yuki, et en voyant la surprise sur son visage, sembla se rétracter.

- Pardon, ça doit te faire bizarre, ce genre de déclaration venant d'un homme. Oublie, je veux pas t'ennuyer non plus !

Et alors il se retourna pour partir, quand il sentit une résistance à son départ. Il regarda le blond tenir un petit bout, mais fermement, de son pull, la tête basse et les joues rouges. Le brun, étonné d'abord, se retourna à nouveau pour lui faire face, alors que le blondinet restait silencieux et lâchait son vêtement. Finalement, il esquissa un léger sourire.

- Tu... Accepterais de devenir mon petit-ami ?

Le soir même, Yuki n'avait pas mangé, et était juste parti à la douche en prétextant vouloir faire un régime pour que sa mère lui fiche la paix, avant de se jeter aux pieds de son lit pour tout raconter à son père adoré. Il n'avait jamais été aussi heureux et pour la première fois depuis des années, il avait fait sa prière le sourire aux lèvres. Son prince s'appelait Ichiro Mamiya, et avait vingt ans. Ses pensées ne s'alignaient plus tant il était heureux. Comment aurait-il pu imaginer qu'un mec comme lui, avec une vie sociale et des amis, remarquerait et se souviendrait de l'existence d'un moins que rien comme lui ? Du moins c'est ce qu'il avait appris à penser avec le temps, mais... Puisque Ichiro-kun l'aimait, c'était forcément qu'il n'était pas si nul que ça. Quelqu'un d'aussi parfait ne pouvait pas avoir mauvais goût, non ? Bon, il ne le connaissait pas, c'était vrai, mais il l'aimait, ça ne faisait pas de doute. Sinon pourquoi son corps aurait-il des réactions aussi épidermiques chaque fois qu'il se retrouvait en sa présence ? Et Dieu sait combien il se sentait bien lorsque le brun posait ses beaux yeux verts sur lui. Il était persuadé, en y pensant, que ça ne pouvait être qu'un coup de son père ; sans doute avait-il entendu sa prière ! Cet amour ne pouvait être rien d'autre qu'un don du ciel, sinon, pourquoi d'un seul regard, ils auraient pu partager leurs sentiments ? Il ne voyait pas d'autre explication.

Après sa prière, il sortit de son sac l'écharpe que son bien-aimé lui avait laissée, et la serra contre lui toute la nuit. Avant que le bus d'Ichiro ne vienne le chercher, il avait pu avoir son premier baiser, et ça avait juste été magique, alors il ne se priva pas d'y repenser toute la nuit.

2

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#Posté le mardi 10 avril 2018 16:48

Fiction : Chapitre 2

Chapitre 2 : Punition suprême.

- Ichiro-kun !

Le brun, sortant de sa classe avec ses amis, regarda autour de lui et eut à peine le temps d'apercevoir Yuki avant que ce dernier ne se jette sur lui pour lui faire un câlin. Ses potes se mirent à rire. Ichiro les engueula.

- Oh la paix vous !

Yuki sourit en le regardant. Il était si beau quand il s'énervait comme ça. Il n'aimerait pas le voir s'énerver contre lui, il aurait sans doute peur, mais là c'était différent puisqu'il le protégeait. Il empêchait les moqueries de l'atteindre et ça le rassurait. Il se sentait mieux, depuis une semaine que Ichiro et lui sortaient ensemble. Ça lui faisait toujours un peu bizarre... Mais ça le rendait vraiment heureux que quelqu'un l'accepte vraiment pour ce qu'il était.

- Désolé de t'attirer tout ces problèmes, Ichiro-kun...

Alors que ses potes partaient, Ichiro regarda le blondinet à son bras, et sourit doucement, son plus doux regard bleu posé sur lui.

- Tu es bien plus important que ça, ne t'en fais pas.

Et là, Yuki rougit et cacha son visage derrière ses cheveux en baissant la tête. A son grand regret, son petit-ami ne le laissa pas faire et redressa sa tête aussitôt. Enfin, « regret »... Plus tant que ça, dès l'instant où il l'avait embrassé.

Au départ, Yuki avait été un peu réticent quand son copain avait cherché à avoir plus qu'un simple smack de sa part. Mais maintenant, il commençait à s'y habituer, et de plus en plus, les baisers qu'ils échangeaient s'intensifiaient... Mais parfois, il devait tout de même empêcher le brun d'aventurer ses mains n'importe où, surtout lorsqu'ils étaient seuls.

C'était pour l'un comme pour l'autre la fin des cours, alors ils sortirent du campus pour faire un tour au parc, comme chaque jour. Le temps s'était un peu amélioré par rapport à la semaine précédente, alors il fallait profiter des jours de beau temps lorsqu'ils étaient là, du moins c'était l'argument qu'ils se donnaient pour ne pas avoir à rentrer chez eux afin d'étudier. Yuki regarda, alors qu'ils marchaient en silence, son petit-ami, et remarqua qu'il cherchait quelque chose, mais n'y prêta pas plus attention que ça. Il regarda tout de même autour d'eux : sait-on jamais si voir ce que Ichiro cherchait pourrait le faire tilter ! Mais ce qu'il trouva n'était absolument pas -du moins selon lui- ce que cherchait le brun.

- Oh !

Il lâcha sa main en se précipitant vers la partie boisée du parc, et se baissa près d'une pousse d'arbre qu'il photographia. Il n'avait jamais vu ces feuilles, il faudra qu'il cherche ce que ça pouvait être... Ichiro arriva alors près de lui.

- Qu'est-ce que tu fabriques Yuki ?
- Je me demandais ce que c'était que cet arbre, je n'en avais jamais vu avec des feuilles pareilles.
- Franchement... Préviens au lieu de t'échapper comme ça d'un coup.

Alors que Ichiro relevait les yeux vers la forêt, son regard changea et un sourire naquît sur ses lèvres. Il regarda son petit-ami et prit sa main avant de lui demander de suivre, et enjamba les buissons et le fossé avec lui. Ils avancèrent parmi les fougères, hautes jusqu'aux genoux. Le bruit des gens s'éloignait, et le silence se faisait toujours plus grand.

- Ichiro-kun ? On va où ? ... Ichi-

Le baiser avait été assez soudain, et Yuki n'avait pas compris. Mais comme chaque fois, il y avait répondu, jusqu'à se retrouver par terre, caché par les herbes hautes, le brun sur lui. Mais alors que les caresses de ce dernier devenaient trop pressantes, Yuki se mit à résister, ce qui arrêta le brun.

- I-Ichiro-kun, non...
- Pourquoi ? Tu ne m'aimes pas, Yuki ?
- C-c'est... Je ne peux pas, pas maintenant, c'est trop tôt...
- Je serais doux, tu sais ?
- O-oui mais... Ici c'est...
- Donc si on allait ailleurs tu serais d'accord ?
- ... Non... C'est quand même trop tôt...
- Mais j'ai envie de toi Yuki. Tu es si beau...

Alors Ichiro caressa son visage, et vint mordiller sa mâchoire doucement, et lécher son cou. Mais voyant que ce dernier paniquait et tentait à nouveau de le garder à distance, le plus vieux lui promit de s'en tenir à des caresses. Yuki hésita, et le fixa un moment avant de sentir sa main se glisser sous ses vêtements pour caresser son torse. Il ne pu que rougir mais... C'était agréable, il ne pouvait le nier. Sa main était douce, et ses baisers le faisaient frissonner. Alors Yuki se laissa faire, soupirant doucement d'aise.

Pourtant, quand il sentit monter une érection à force de tant de chaleur et d'excitation montante, il finit par arrêter son petit-ami, qui ne comprit pas tout de suite. Lorsque Yuki vit le regard du brun se poser sur son érection, il rougit et tenta de la cacher, ce qui sembla amuser Ichiro.

- Tu es certain de ne pas vouloir le faire ?
- C-certain ! C'est ta faute ça...
- Tu n'as pas dit non.
- J-j'avais pas le choix !
- Ça t'a déplu ?
- ..... Non... Mais je veux arrêter là.

Ichiro perdit son sourire alors, et son regard sembla vraiment contrarié. Yuki détourna le regard, mal à l'aise, avant de sentir un baiser sur sa joue, et une main prendre la sienne pour l'aider à se redresser. Finalement, Ichiro avait ri en le voyant plein de brindilles et l'avait aidé à s'en débarrasser avant qu'ils ne rentrent chacun de leur côté. Une fois chez lui, Yuki resta longtemps sous la douche. Il se demandait s'il n'aurait pas dû le laisser faire, quand même... Ichiro était si gentil avec lui... Tout le temps... Mais c'était bien différent, et il voulait attendre encore un peu. Encore trois semaines... Oui, quand ils fêteront leur premier mois ensemble, il acceptera. Mais il ne lui dira rien jusque là. Ce sera une surprise ! Décidé, Yuki fut tout sourire le reste de la soirée, et partit ce coucher après une courte prière.

Une semaine encore passa, il refusait régulièrement les tentatives de son petit-ami alors que ces dernières devenaient de plus en plus insistantes et fréquentes. Mais à chaque fois, Ichiro finissait par laisser tomber, et tout redevenait normal. Ils ne se disputaient pas, c'était juste génial. Yuki était aux anges... Pourtant, il y avait une chose qui commençait à changer.

A chaque avance du brun, Yuki avait un peu plus envie de lui céder. Il avait envie de sentir à nouveau ses caresses, et plus même. C'était assez gênant à bien y penser, mais de plus en plus, ces idées flirtaient avec son esprit. Ce jour-ci, c'était vendredi, et ils finissaient tôt. Ichiro allait sans doute à une soirée étudiante comme chaque vendredi, mais... Peut-être qu'il accepterait de rester avec lui cette fois, s'il lui disait qu'il était prêt à le faire... Et puis, il en avait vraiment envie, en fait. Alors il s'avança sur le parking à sa recherche, sachant qu'il squattait souvent par là-bas avec ses amis. Il les trouva vite, grâce à la musique. Il était à peine six heures mais la nuit approchait doucement, et il n'y avait plus grand monde dans ce coin, c'était tranquille. Il arriva, tranquillement, alors que les voix se faisaient plus distinctes. Et la première qu'il entendit fut celle de son petit-ami... Enfin...

- Putain, il est vraiment trop coincé, ça fait deux semaines mais à chaque fois il refuse.
- D'ailleurs t'as plus que deux jours, tu vas y arriver ?
- Bien sûr que je vais y arriver ! Je l'forcerais un peu s'il faut.
- Ahah ! A t'entendre on te croirais prêt à le violer ! Fais gaffe quand même mec !
- Pff, comme si j'allais aller jusque là pour un Macdo. Je suis pas fou ! Ça me coûtera moins cher de vous payer le repas que de payer une amende pour viol ! Mais il me reste deux jours, et tu verras que dans deux jours, je me le serais fait.
- ...Tu te seras fait quoi dans deux jours ?

Les rires furent suspendus soudainement et tous se retournèrent, surpris, n'ayant pas vu le concerné, qui avait tout entendu. Yuki regardait le brun, sous le choc, avec malgré tout une lueur d'espoir. Il n'avait pas donné de nom. Il parlait sans doute d'un autre. Si c'était le cas, alors tant pis, il lui pardonnerait. Il pouvait tout lui pardonner pour le garder à ses côtés.

Ichiro soupira, coincé.

- Et merde. J'suis cuit.
- Ahah ! Tu t'es fait avoir mec ! Tu peux nous payer le Mac Do dès demain on dirait !
- Tch, fait chier. Mais j'vous préviens vous prenez pas des trucs chers ou vous vous les payez vous même !
- ... Ichiro-kun ?
- Hn ? Ah, tu peux rentrer chez toi, maintenant que tu le sais c'est mort. Ah, à moins que tu veuilles le faire ?

Yuki eut un frisson à ses paroles, et sa gorge se noua brutalement. Il sentit sa tête tourner, et les larmes troubler sa vue. Alors comme ça, Ichiro ne l'avait jamais aimé ? Non... Non seulement, ce type ne l'aimait pas, mais en plus, il avait parié sur lui ? Parié un Mac Do ? Son corps ne valait pas plus que ça ? Il ne valait donc ni plus ni moins que ça à ses yeux ? Un Mac Do ?

Yuki n'avait plus conscience de ce qui l'entourait. Il était sans une bulle au fin fond des ténèbres, à cet instant. Pourquoi, alors qu'il s'efforçait simplement de vivre une vie normale, tous le considéraient comme un moins que rien ? Pourquoi ils riaient, eux, alors que lui souffrait ? Sa mère le dénigre sans cesse, son père n'est plus là, il n'a personne... Il n'avait que lui, il n'avait que Ichiro. Pourquoi est-ce qu'il riait ? Soudain, la bulle éclata. Toute la noirceur de ses ténèbres engloutit Yuki en une fraction de seconde.

Son regard changea brutalement, et les larmes cessèrent de couler. Un sourire raide étira son visage, et un rire nerveux et sombre sortit d'entre ses lèvres, glaçant tout le monde. Ils se retournèrent vers lui pour le regarder, et leurs expressions changèrent du tout au tout.

La nuit tomba, et Yuki ne rentra pas chez lui. Sa mère ne s'inquiéta pas plus que ça, jusqu'à une certaine heure. Son fils restant injoignable, elle partit à sa recherche dans la ville, principalement aux alentours du campus. Elle finit par aller garer sa voiture afin d'aller demander au gardien de nuit s'il n'avait aperçu personne dans les parages. Puisque la réponse fut négative, elle retourna à sa voiture : c'est en arrivant sur le parking qu'elle entendit un gémissement plaintif. Alors, elle regarda autour d'elle et finit par marcher en direction d'une rangée de voitures.

Le spectacle qu'elle y trouva ne connaissait pas de terme capable d'en décrire l'ampleur de l'horreur, si ce n'est... un carnage.

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#Posté le samedi 14 avril 2018 06:00

Modifié le vendredi 20 avril 2018 00:35

Fiction : Chapitre 3

Chapitre 3 : Vœu d'abstinence.

Yuki se réveilla le lendemain, à l'hôpital, allongé dans un lit, et avec des pansements sur différentes parties du corps. Il ne prit pas aussitôt conscience de ce qu'il se passait, et il fixa le plafond quelques instants, l'esprit vide, totalement vide, quand il réalisa brutalement la réalité qu'était la sienne. Affolé, il se leva et débrancha les électrodes disposées sur lui pour surveiller son état, avant de sortir tant bien que mal de la chambre. Les médecins ne tardèrent pas à réagir et retinrent le blond dans le couloir, de force, pour le calmer.

- Lâchez-moi ! Lâchez-moi !
- Calmez vous monsieur, tout va bien !
- Non ! Non, lâchez-moi !

Les corps, inertes. Tous inertes sur le sol. Cela avait été une véritable hécatombe... Et cette fille, qui n'avait fait que passer. Elle aussi, il l'avait agressée. Mais s'il ne l'avait pas fait, elle aurait tout raconté. Elle l'avait vu. Elle avait vu Yuki au milieu de la bande, tous à terre, frappant rageusement le corps déjà mort d'un brun méconnaissable. Tous l'avaient mérité, pourtant. Pourquoi Ichirô s'était-il moqué de lui ainsi ? Cela n'aurait jamais dû arriver. Tout était de sa faute. Quand bien même tout serait parti d'un pari, il l'aimait. Il aurait pu lui pardonner. Mais Ichiro devait le détester après tout, puisque même en restant deux semaines entières avec lui, il avait continué de ne voir que ce pari. Il l'aurait quitté, c'était certain. C'était blessant. Terriblement blessant. Alors il était normal que Yuki lui ait infligé une douleur similaire, non ? Sauf que lui, il ne pouvait pas lui faire mal sur le plan moral. Alors il avait frappé... Tout le monde... Et Ichiro plus que tous...

Finalement, il se laissa aller, incapable de se défaire de l'emprise des médecins. Il n'avait plus aucune force. Il se laissa aller totalement contre un médecin, pleurant en répétant son nom. « Ichiro... Ichiro... ». Pourquoi l'avoir tué ? Il ne l'avait pas voulu. Il avait perdu son sang froid. Mais il ne le haïssait pas. Au contraire... Il l'aimait, il l'aimait de tout son être. Et à présent, il l'avait perdu. Il avait perdu son amour, il avait perdu son monde, son tout, et ses sentiments aussi. Il se sentait...

Terriblement vide.

Finalement reconduit à sa chambre par les infirmiers, il reçut plus tard la visite de sa mère, inquiète pour lui. Il ne lui répondit pas, muré dans un silence sans faille. Il le jura ; plus jamais il n'aimera. De toute façon, il ne pourra plus jamais aimer quelqu'un autant que Ichiro. Ce brun était son seul amour, il en était persuadé. Il ne l'avait pas connu longtemps, c'était vrai, mais il était juste parfait. Il était tout ce qu'il avait jamais eu, et tout ce qu'il aurait jamais.

S'en suivit de cette journée de longues investigations. Le coupable ne fut jamais identifié, et l'agression fut mise sur le compte d'un acte vandale ou terroriste. Il n'y avait aucun témoin, et les deux seuls survivants étaient entrés dans une forte dépression. Yuki fut contraint de suivre une psychothérapie qui ne donna absolument rien, tandis qu'il ne réagissait à rien si ce n'est le nom de son défunt petit-ami, à l'entente duquel il se mettait chaque fois à pleurer longuement, ou faisait une crise de nerf et cassait tout autour de lui.

Les jours passèrent, puis les semaines, et finalement les mois. Selon les médecins, Yuki allait mieux. Il répondait à présent comme avant. Mais surtout, les médecins avaient fait en sorte de lui faire oublier, pour donner l'impression que ça allait mieux. Et ça avait marché. Plus de crises de larmes ou de nerfs, plus rien, tant qu'on ne lui parlait pas de Ichiro en tout cas. Alors il était retourné chez lui, et avait peu de temps après repris les cours. Plus enfermé que jamais, Yuki travaillait à longueur de journée d'arrache-pied pour rattraper le retard accumulé durant les trois derniers mois. La fin de son semestre arriva avec les examens, qu'il réussit, bien qu'avec des notes plus médiocres qu'à son habitude. Ni bonnes, ni mauvaise. Il valida son semestre.

Après un an, tout était rentré dans l'ordre. Yuki arrivait au terme de son suivi psychiatrique et personne ne semblait estimer nécessaire de le prolonger, bien que pour ce qui était de l'affaire de l'agression, le coupable n'ait toujours pas été arrêté. Yuki n'avait plus laissé personne l'approcher, il fuyait tout le monde si ce n'est sa mère et les professeurs. Il n'osait plus même regarder les groupes de jeunes qui autrefois lui faisaient tant envie. C'était pour lui un passe-temps nécessaire, jusque là. Mais à présent, c'était comme s'il craignait que ça ne recommence. La dernière personne qu'il ait regardé ainsi, c'était Ichiro. Alors il ne voulait plus regarder personne. Il ne voulait plus jamais que ça se reproduise.

- Yuki ?

Sortant de cours, il sursauta et regarda autour de lui, avant de voir un mec venir vers lui avec un sourire.

- C'est bien ton nom ! J'avais peur de m'être fait rouler.
- ... Fiche-moi la paix.

Laissant surpris le jeune homme qui venait de l'aborder, il partit dans la direction opposée. C'était quoi ça ? Ça allait faire bientôt un an, c'était pas le moment de briser la solitude qu'il avait eu tant de mal à construire. Il n'avait pas envie de la quitter et ne la quitterait pas. Pourtant, malgré lui, ce garçon l'avait intrigué. Il connaissait tout le monde ici, du moins jusqu'à l'année dernière, à force de regarder les gens autour de lui. Il les reconnaissait tous, mais lui, c'était bien la première fois qu'il le voyait. Dans quelle classe était-il ? Mais surtout pourquoi venait-il lui parler ? Si c'était encore une histoire de pari stupide, il avait déjà donné. Il ne retomberait pas dans le panneau une seconde fois.

Il entra dans la salle de classe du cours suivant, et s'installa à sa place, au fond, dans un coin, seul. Et comme chaque fois, il fixait en direction de la porte les gens qui entraient. Yasui était bien habillé, aujourd'hui, c'était assez étonnant. Alors Yuki se rappela que cela faisait bientôt deux ans qu'il sortait avec la même fille. Peut-être deux ans aujourd'hui justement ? Probablement. Ce mec partageait déjà la même classe que lui au lycée, mais au même titre que les autres, il ne lui avait jamais vraiment parlé, si ce n'est pour les cours, et encore. Mais il savait à peu près tout ce qu'il y avait à savoir de la vie de chacune des personnes de son entourage, sans qu'aucune ne sache quoi que ce soit de lui, si ce n'est son nom et ses résultats, pour ceux qui s'en rappelaient. Il vit entrer ensuite Iroko, Hanabi, Naito, puis...

Puis il écarquilla les yeux en voyant entrer le brun de tout à l'heure dans la salle.Que faisait-il ici ? Il n'était pourtant pas dans cette classe, il le saurait sinon. Yuki cessa aussitôt de regarder en direction de la porte d'entrer, soupirant lourdement. Soit ce type faisait le con, soit il était nouveau dans le campus, mais dans tous les cas il n'avait pas envie de le voir d'avantage. Il n'avait pas envie de voir davantage ce type, qui dégageait une aura bien trop similaire à celle d'une certaine personne à laquelle il détestait penser mais, paradoxalement, qui ne quittait pas un seul instant son esprit.

- Je peux m'asseoir ici ?

Yuki sursauta, son cœur s'accélérant soudainement en entendant sa voix s'adresser à nouveau à lui. Mais il le dévisagea malgré tout, avant de froidement lui répondre que non, il ne pouvait pas s'installer ici. Pourtant, le garçon afficha un doux sourire, presque insolent aux yeux du blond, et s'installa malgré son refus.

- Eh ! Enfoiré, demande pas si tu écoutes pas la réponse.
- Hm ? N'as-tu pas été content que je te parle ?
- Qu-... Mais t'as fumé ou quoi ?
- Tatata ; c'est toi qui mens. Tu pourras raconter ce que tu veux, je lis en toi comme dans un livre tu sais ?

Le visage de Yuki s'assombrit soudain. Comme dans un livre ? Il pouvait tout savoir de lui juste comme ça ? Comment ? C'était impossible. Pourtant, alors que son regard avait croisé les yeux d'argent de son vis-à-vis, il avait eu le sentiment d'être totalement mis à nu en quelques instants. Le pire dans tout ça, c'est que le nouveau avait l'air de dire vrai...

Il fut soudainement pris d'une brutale envie de vomir, sentant ses tripes se retourner d'un coup. Pâlissant, il se leva de sa chaise et se rua vers les toilettes, à la grande surprise apparente du brun à côté de lui. L'inconnu s'était alors levé et avertit le professeur qu'il se chargeait de veiller à ce qu'il ne fasse pas un malaise, avant de partir le rejoindre. Il l'entendit vomir, et attendit en s'asseyant sur le bord du lavabo près de la cabine où il s'était engouffrée, jusqu'à ce que Yuki ressorte et le voit.

- Ça va mieux ?
- ... Laisse moi tranquille.
- Hm, pourquoi tu t'isoles comme ça ?
- J'en ai envie.
- Tu mens.
- Je ne mens pas ! Je peux pas t'encadrer ! Je te déteste !

Sur ces mots, le blond força le passage pour sortir en bousculant le garçon, et retourna en classe. Il regagna sa table et vira les affaires de cet abruti un peu trop envahissant. Il n'avait pas le droit d'entrer dans sa vie, pas à nouveau. Pas après ce qu'il lui avait fait subir. Qu'il aille crever ! Il était déjà mort, de toute façon. Il ne faisait pour Yuki aucun doute que ce gars était la réincarnation de son Ichiro. Mais Ichiro était mort, il n'avait plus envie de le voir, surtout qu'il le détestait autant qu'il l'aimait.

Quand le garçon revint, et vit ses affaires par terre, il sembla assez étonné, mais finalement avait souri et s'était installé juste devant le blond, seul. Yuki n'en fut que plus troublé et tira la gueule toute la journée, baissant la tête et fixant son cahier durant toute l'heure, sans relever la tête une seule fois. Il prit note de ce qu'il entendait sans regarder le tableau, comme par peur de relever la tête et de voir ce garçon qui malgré lui ravivait les souvenirs qu'il tenait tant bien que mal enfouis tout au fond de son cœur.

Il fut le premier à sortir de la salle de classe et ne s'attarda pas. Lui qui d'habitude attendait que tout le monde soit parti savait pertinemment que le brun resterait pour l'aborder à nouveau alors il préférait encore le devancer.

C'est en arrivant dans la cour qu'il se retrouva, non sans surprise, nez à nez avec le nouveau. Il regarda autour de lui, comme affolé et perdu, mais non, il ne s'était pas trompé de chemin. Comment avait-il fait pour lui passer devant ? Il avait pourtant été le premier à sortir de la salle, à coup sûr...

Le brun lui tendit alors une feuille.

- Tu as oublié de prendre ça. Le prof a demandé de le faire pour demain, mais tu étais déjà sorti.

La faute à qui ? Yuki grommela et lui prit la feuille des mains avant de lui passer à côté et de partir en direction du self. Il n'était pas question de le laisser empiéter davantage sur sa vie.

Le lendemain, et les jours qui suivirent, Yuki n'eut de cesse d'éviter le brun. Mais il avait tout de même été forcé de noter certaines choses le concernant ; son nom était Ryuji Amero, et il avait 20 ans. Il était brun avec des cheveux un peu longs, il se démarquait un peu des autres... Et il avait l'air très gentil. En tout cas c'est l'impression que donnaient ses yeux d'un gris de bébé ; innocent. Voilà ce dont il avait l'air.

Raison de plus pour qu'il ne s'en approche pas, et qu'il force ce type à le laisser seul.

- Eh Yuki, salut !

Demi-tour. A peine arrivait-il au campus de l'université que ce mec le collait déjà. Pourquoi tant d'acharnement? Enfin, peu importait. Là, ils avaient leur contrôle hebdomadaire comme chaque lundi matin, donc il serait un peu plus loin et il le laisserait au moins tranquille pour les quatre heures à venir. Yuki se rendit donc dans la salle de contrôle où tous s'installèrent. Il était au fond, comme chaque fois, et le brun était à plus d'un mètre, à la table d'à côté.

Le contrôle commença dans le silence le plus profond. Yuki commença normalement mais se retrouva d'un coup bloqué. Pourquoi ? Il connaissait pourtant tout ses cours, et était persuadé que cette question n'y était pas. Ils cherchaient à tester leurs limites ? Ou bien il aurait oublié quelque chose ? A moins qu'il ne s'agisse d'un cours qu'il aurait manqué, mal rattrapé ou qu'il n'aurait pas assimilé correctement ?

Finalement, il resta tellement bloqué qu'il rata totalement son examen, et ressortit dépité. Impassible, comme chaque jour depuis un an, mais dépité. Il resta toujours aussi froid à l'égard du brun. Mais bon sang, ce gars n'avait rien de mieux à faire que de s'acharner ? Pourquoi perdait-il son temps à insister ainsi ? Les froids que lui jetait Yuki ne semblaient pas avoir le moindre effet sur lui, et cela dura encore une semaine. Lundi matin, nouvel examen. Yuki le réussit bien mieux.

L'après-midi, distribution des contrôles de la semaine précédente. Amero : 4,75. Yuki eut un petit sourire mesquin. Ça apprendra à cet idiot à perdre son temps à lui courir après au lieu de bosser ! Enfin, il doutait que sa note à lui soit bien meilleure donc il ne dirait rien... Vint son tour. Il se leva donc pour aller le chercher quand le professeur annonça sa note.

- Félicitations, tu as la meilleure note de la classe. La prochaine fois pense à vérifier ton orthographe, tu aurais pu avoir un score parfait. 19,5.

Yuki écarquilla les yeux. Comment ça ? C'était impossible, il avait sauté et bâclé plusieurs questions ! Néanmoins, il n'en dit rien et se contenta de remercier tout bas le professeur, avant de retourner à sa place. Pendant toute l'heure, cette histoire le turlupina. C'était bien son nom, c'était bien son écriture, mais ce n'était absolument pas sa copie. Il jeta un œil au garçon devant lui. Est-ce qu'il y serait pour quelque chose ?...Aurait-il échangé leurs copies ? Non, c'était impossible. Il aurait forcément vu que sa copie était meilleure et l'aurait gardée... Et s'il avait échangé pour l'aider ? Non, il n'avait aucun intérêt à faire ça, et puis il avait mis son nom sur la copie, donc le prof aurait vu s'il avait rectifié. C'était ridicule...

...

- Psst, Amero-san.

Le brun devant sembla surpris de se faire interpeller et se retourna vers Yuki. Bah, ça le tracassait, il voulait savoir.

- Tu peux me montrer ta copie ?
- Hm ? Si tu veux.

Il lui tendit et Yuki la lui prit rapidement des mains avant de regarder. Le nom. Non, il ne semblait pas avoir été modifié. C'était bien la copie de ce gars. Que idiot il faisait...

C'est ce qu'il se disait avant de voir que quelque chose clochait. Il y avait sur sa copie quelque chose qu'il n'aurait pas dû y être. Yuki avait taché sa feuille ce jour-là, une grosse tache d'encre qu'il avait pris soin d'effacer, mais dont la marque persistait au milieu de la feuille. Il y avait la même sur la copie de ce gars. Mais c'était impossible n'est-ce pas ? Il n'avait pas pu faire ça, quelqu'un l'aurait vu. Et puis, ce n'était pas son écriture, de toute façon. Il avait peut-être sans doute tâché lui aussi sa copie. Il aurait bien vérifié le contenu... mais il ne se souvenait plus de ce qu'il avait répondu...

Yuki lui rendit donc finalement sa copie, toujours aussi froid, avant de reprendre le cours. Mais sans y songer, il releva la tête, un instant, et aperçu son sourire. Alors Yuki fronça les sourcils en rougissant légèrement. Mais qu'est-ce qu'il croyait là ? Ce n'était pas parce qu'il avait accepté de lui parler une fois qu'ils étaient devenus amis, non plus. Alors il reposa son regard sur sa copie, et prit le cours normalement jusqu'au bout, sans plus que ça prêter attention au garçon devant lui, ou du moins, en l'évitant soigneusement du regard. Le cours prit fin et Yuki s'en alla en ignorant le brun qui tentait à nouveau de l'interpeller.

Ce jour-là, le jeune homme rentra chez lui sans faire de détour en ville. En arrivant, il salua sa mère et embrassa sa joue avant d'aller poser son sac de cours dans sa chambre. En revenant dans le salon, il sourit un peu à la femme qui semblait plutôt étonnée de le voir de bonne humeur.

- Il s'est passé quelque chose mon poussin ?

Et là, Yuki songea d'un coup au résultat du contrôle de ce matin. Un score presque parfait... Mais il était impossible qu'il s'agisse de sa copie. Comment faire ? Lui dire la vérité ? Il sourit légèrement alors, ses mains dans son dos.

- Ahem... Oui, j'ai eu mon contrôle ce matin, et j'ai dix-neuf et demi... Je m'y attendais pas vraiment alors ça m'a... surpris ?
- Vraiment ? Cela faisait bien longtemps que tu n'avais pas eu d'aussi bons résultats ! Ne devrais-tu pas faire une petite pause ? Tu ne fais qu'étudier depuis un an !

Le faible sourire de Yuki s'effaça en entendant cela. Il n'avait absolument pas oublié ce qu'il s'était passé un an plus tôt. Cette douleur, cette sensation que l'on piétine son cœur déjà brisé. L'impression de n'avoir plus la moindre valeur, de perdre tout ce que l'on a pu avoir dans une vie, le sentiment de solitude face à ces gens qu'il aimait bien et qui se moquaient de lui, face à celui qu'il chérissait plus que tout au monde, qui s'était joué de lui. Il recula un peu, machinalement, prétextant tout bas avoir des devoirs, et partit se réfugier dans sa chambre, avant de s'enfermer, et de se cacher sous son bureau pour pleurer. Il gémissait douloureusement le prénom de son amour perdu, serrant ses jambes contre son torse comme s'il voulait combler cet espace entre ses bras qui, un jour, avait été occupé par la taille svelte de Ichiro.

Il lui manquait tant.

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#Posté le samedi 21 avril 2018 06:00

Modifié le dimanche 22 avril 2018 01:25

JE VOUS ADORE

Hey les papillons.

C'est votre araignée préférée (ou pas, d'ailleurs).
Je viens faire ici mon mea culpa. Ça risque d'être aussi chiant que moi donc si vous ne le lisez pas, c'est compréhensible .-.

Bon, déjà, une première chose ; JE VOUS ADORE. Toutes (parce qu'il y a que des filles dans mes contacts, oui oui, et c'est même pas voulu), vraiment toutes, et c'est uniquement pour cette raison que vous êtes encore dans mes contacts aujourd'hui. Alors ouais, des fois je suis chiante, je suis ennuyante sans doute, peut-être même désagréable. Pour tout ça, vraiment, pardon. On m'a très souvent reproché de ne pas suffisamment montrer mon affection, c'est sans doute vrai. Je pars du principe que je parle aux personnes que j'apprécie... Je ne parles pas très souvent, en revanche. Alors forcément, ça prête à confusion. Je ne sais jamais vraiment si je raconte trop ou pas assez ma vie. Je ne sais jamais si je passe pour ne chiante lorsque j'entame un débat de notoriété publique. Je ne sais pas ce qu'il faudrait dire pour être intéressante. Alors pour tout ça, désolée. Mais vraiment, JE VOUS ADORE.

Baalsin, ma Boubouille, ma vieille Boubouille (t'as un an de plus de toute façon, j'ai le droit de te traiter de vieille, et toc), je crois bien que t'es la seule à me trouver trop affective x') JE T'ADORE.

IF-U, espèce de Spaghetti à la sauce tomate, pardon pour toutes ces engueulades stupides, mais tu sais, je suis vraiment conne, parfois. Le pire, c'est quand je sais plus quoi dire mais que je veux parler quand même, là, je dis du caca. Mais toi aussi, vraiment, JE T'ADORE.

Resuri, tes citations, je les aime, mais prends pas trop le melon parce que j'en ai déjà remixé 3 ! Plus sérieusement, je dois te prendre la tête à toi aussi, parfois. Mais n'en doute surtout pas ; JE T'ADORE.

Bri', Ali', mes insectes préférées, on a beaucoup parlé, la conv' est un peu morte depuis quelques temps, je n'y suis pas pour rien... Pardon de ne pas prendre plus de temps pour papoter. Mais ne l'oubliez pas, surtout ; JE VOUS ADORE.

Juju, je t'ai vue qu'une pauvre journée de JDC, c'est un peu triste. On parle pas très souvent non plus. Mais tes dessins sont supers, et toi aussi ! Alors, je t'assure, JE T'ADORE.

Tilidouw, petit poisson, cette idée de papoter sur une conv' à part du RP, je l'aime ! Sans rire, c'est tellement pratique. T'es une nana super toi aussi, alors n'hésite pas à me solliciter là bas, même si je ne le fais pas toujours, hein ! Je te répondrais à coup sûr, simplement parce que JE T'ADORE.

Peepa, à l'occasion, faudrait que je retape la conversation avec toi, quand tu seras un peu plus connectée. On peut pas vraiment dire que je te connais bien. Mais pour le peu qu'on a parlé ; JE T'ADORE.

Milaou, ma très chère Mamie Yu', tu me manques. Faudrait que je t'envoie des SMS plus souvent, à toi aussi. Je me sens comme une grande soeur indigne, sniff. Mais t'es toujours ma soeurette, et JE T'ADORE.

BluLectre, petit papillon, tu n'es pas épargnée par mon manque de sociabilité. J'ai réalisé que récemment qu'on ne parlait jamais depuis deux ans qu'on joue ensemble. Mais en fait, t'es plutôt cool comme fille, et tu n'es pas épargnée là non plus ; JE T'ADORE.

Manga-Cerisier-O, c'est horrible mon papillon, j'ai même pas de raccourci de ce pseudo qui me vienne à l'esprit, alors que tu t'es sans doute présentée sur ton blog, que j'ai pourtant lu aussi sérieusement que tous les autres. Il faut croire qu'on a vraiment pas beaucoup parlé toutes les deux non plus, enfin, juste assez pour que je comprenne que tu n'étais pas un mec, et que t'es adorable. JE T'ADORE.

Elheira, Rp-y, depuis quelques temps vous êtes aux abonnés absents ici, mais je vous oublie pas non plus, j'espère que vous finirez par revenir, parce que JE VOUS ADORE.

Bls-gaga... Que dire... Merci pour tes scans ! On peut pas dire qu'on ait vraiment papoté encore, depuis même pas deux mois autant chargés pour toi que pour moi. Mais pour tes traductions et pour tes réponses et conversations éclairs mais sympathiques par com's, JE T'ADORE.

mwa-twa-lui-elle-love... Coucou Cycy ! Je doute que tu lises ça, et au fond, t'es un cas à part, vu que tu m'as supportée dans la chambre chaque semaine que tu passais à Gaston. Ceci dit, t'es aussi chiante que moi à ta façon ; toi aussi, JE T'ADORE, même si je pensais pas te le dire dans un article ici... Mais ce serait moche de n'épargner que toi.

Voilà, j'ai fait le tour. Alors, à vous toutes, je le répète, je penses à vous, je vous oublie pas, et je suis désolée pour celles avec qui il m'est arrivée de me montrer désagréable. Des excuses ne font pas tout, mais je vous l'assure, je m'efforcerai de changer ça. Ne serait-ce que parce que, sincèrement, JE VOUS ADORE.

Ayame, votre Jorougumo qui vous adore.

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#Posté le jeudi 24 août 2017 18:46

Modifié le jeudi 02 novembre 2017 14:31

xByakuren

鷺とんで白きを残し蓮の花 - Le Blog De Ayame

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-《 Aujourd'hui, je me suis levé avec l'envie de tout changer. J'ai commencé par changer d'avis et je me suis rendormi 》

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Fiction : Chapitre 0 (Prologue)

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Fiction : Chapitre 1

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Fiction : Chapitre 2

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Fiction : Chapitre 3

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